CONTRE la publicité invasive dans les rues de Poitiers

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Nous sommes, tous les jours et contre notre gré, assommés de publicités en tout genre.

A tous les coins de rue, à la télévision, à la radio, sur internet, dans nos boîtes aux lettres.. Cette publicité s'impose à tous bien qu'elle ne soit pas nécessairement la bienvenue : en effet il suffit de se balader dans les rues de Poitiers pour s'apercevoir qu'aujourd'hui, plus d'une boîte aux lettres sur deux arbore fièrement un STOP PUB, preuve que la grande majorité des pictaviens rejettent ces assauts constants et tentent de s'en prémunir autant que possible.

Pourtant, s'il est possible d'apposer des stickers, d'éteindre sa télévision ou sa radio, il est impossible de marcher dans les rues les yeux fermés.

Ainsi, nous sommes bien malgré nous assailli par les publicités présentes dans la rue, au travers notamment des panneaux JC DECAUX. Elles viennent s'ajouter à celles présentes dans les magasins et aux flyer distribués ponctuellement dans les rues ou sur les pare-brises de voiture. Au delà de la volonté de pousser à la consommation, la publicité véhicule bien souvent des images sexistes et des clichés, tentant de les imposer comme une vérité et participant alors aux multiples inégalités ressenties et subies par la population. Trop c'est TROP !

Bonne nouvelle ! Ce n'est pas une fatalité !
La ville de Grenoble a, par exemple, déjà pris la décision de supprimer la publicité de son centre ville en 2014 :

« La municipalité fait le choix de libérer l'espace public grenoblois de la publicité en développant les espaces d'expression publique et ne lance pas de nouvel appel d'offre pour de l'affichage publicitaire. » (Eric Piolle, maire de Grenoble). Il a également été proposé le remplacement des panneaux publicitaires par de jeunes arbres, une opération doublement gagnante donc.

Quand à la perte de redevance, le maire de Grenoble indiquait en 2014 « En raison de l'effondrement des recettes publicitaires traditionnelles, avec la concurrence notamment d'Internet, la redevance à laquelle on pouvait s'attendre, en cas de nouveau contrat, n'était que de 150 000 euros et non plus de 600 000 euros comme c'était le cas entre 2004 et 2014».

Veut-on nous faire croire que la ville de Poitiers échappe à la concurrence d'internet ? Doit-on vraiment supporter un flux constant de publicité pour une redevance de quelques milliers d'euros sur 10 ans ?

Par ailleurs il existe une quantité importante de panneaux JC DECAUX qui restent allumés toute la nuit. Il est impensable, en 2017, alors qu'une loi de 2013 impose l'extinction de toute enseigne lumineuse la nuit, de voir persister ces panneaux JC DECAUX. Par ailleurs, devinez qui paye la facture de leur consommation énergétique ?

Pour toutes ces raisons, il est urgent que la ville de Poitiers prennent ses responsabilités, vis à vis de l'environnement et vis à vis de ses habitants en prenant la décision de ne pas renouveler son contrat avec JC DECAUX, afin de libérer les pictaviens de la publicité intrusive et intensive qu'ils subissent depuis de nombreuses années !

Vous n'en voulez plus vous non plus ? Il suffit de signer et de faire circuler massivement cette pétition, merci pour nous tous !

Mobilisation créée par Vegan Poitiers
3/10/2017

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